Nous nous intéressons au fonctionnement de l'œil avant d’analyser les éléments de comparaison possibles entre l’œil et l’appareil photographique. Nous recherchons avant tout  une vision globale de cette réflexion et mêlons ici physiologie et optique.

La lumière est nécessaire à toute expérience et est émise par une ou plusieurs sources telles que le soleil, et les éclairages industriels ou domestiques divers... En optique, on représente cette lumière par des rayons qui partent de la source dans toutes les directions.

Schéma de fonctionnement de l'œil

Généralement, lorsqu'un rayon de lumière rencontre un objet, cet objet en absorbe une partie correspondant à sa couleur, et disperse le reste en une infinité de rayons qui peuvent éventuellement être captés par un œil - ou tout autre appareil optique tel l’appareil photo... - signalant la présence de l'objet ainsi que sa couleur. Cependant, le rayon peut aussi être dévié ou transmis dans le cas d'objets réfléchissants ou transparents.

On peut constater une certaine ressemblance au niveau du fonctionnement optique de l'oeil et l'appareil, voici ce que nous avons dans un premier temps constaté avant de demander par la suite l'avis d'un spécialiste sur la question :

 Pour recevoir ces rayons, l'œil est équipé d'un appareil optique complet que l’on peut traiter comme deux lentilles : la cornée et le cristallin, tandis que l'Iris sert de diaphragme et s'ouvre ou se ferme pour accepter plus ou moins de lumière.

La cornée est la lentille la plus puissante de l'œil comparable à un téléobjectif, et permet de faire converger l'image vers le film " photographique " sensible qu'est la rétine.

En parallèle, le  cristallin agit sur le rayon lumineux pour que l'image se forme précisément en un point de la rétine selon le principe de la focalisation. Le but étant que cette image soit vue nettement par le cerveau fonctionnant tel un écran de télévision récepteur. Le cristallin est le zoom et permet la mise au point de l'image ou " accommodation " : il  fait la mise au point en fonction de la distance de l'objet.

 Cette lumière arrive finalement sur des capteurs placés sur la rétine appelés cellules à cônes et cellules à bâtonnets du fait de leur forme. Les cellules à bâtonnets, plus sensibles, sont spécialisées dans la vision nocturne. Les cellules à cônes, plus précises, sont séparées en trois types, chacun étant plus sensible à une couleur qu'aux autres. C'est de ce découpage de l'image en trois couleurs primaires que vient la vision des couleurs.

 Ces informations sont ensuite transmises au cerveau par le nerf optique. C'est le cerveau qui réalise ensuite la partie la plus complexe de regroupement de toutes ces informations pour former une image mentale en couleur de notre environnement.